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Étiquetage : ce que vous devez retrouver sur les étiquettes

Viandes, vin, miel, fruits et légumes… Autant de produits dont on ignore souvent la provenance. À l’heure du made in France, les nombreux cas de de fraudes à la « francisation » des produits se multiplient.

L’UFC-Que Choisir du Bas-Rhin fait lève toute ambiguïté sur les étiquettes de produits !

Viande : traçabilité totale
Les acteurs des filières viande de bœuf, de porc, de mouton, de chèvre et de volaille – fraîche et surgelée- doivent l’étiqueter à tous les stades de sa commercialisation. L’étiquette indique le pays de naissance, d’élevage, d’abattage et de découpage. Par dérogation, la viande importée peut être étiquetée avec la mention « origine non CE », suivie du nom du pays d’abattage. la viande hachée mentionne le pays d’abattage et le pays d’élaboration.

Produits de la mer : nom de l’espèce, zone de capture et mode de production
Trois mentions sont obligatoires sur les produits de la mer : le nom de l’espèce, la zone de capture ou le pays d’élevage, et le mode de production. Ces informations apparaissent sur les factures et emballages.

Fruits et légumes : quatre indications
L’étiquetage des fruits et légumes doit indiquer l’origine, mais aussi le poids net ou le nombre de pièces, la catégorie et la variété ou type commercial. Ces indications doivent également figurer sur tout support lié à la vente de fruits et légumes en vrac.

Miel : mélange d’origines possible
Le pot de miel doit mentionner le pays de récolte, avec une flexibilité tolérée pour les miels de mélange venus de différentes origines. C’est ainsi qu’on peut retrouver une indication « origine : UE/non UE ». Des indications sur l’origine locale, florale ou végétale, ou sur des critères de qualité spécifiques peuvent compléter cet étiquetage.

Vins : une véritable carte d’identité
L’étiquette d’un vin doit mentionner le degré d’alcool en « %vol3, la provenance, l’identité de l’embouteilleur, du producteur ou du vendeur, de l’importateur si le vin est étranger, la teneur en sucre pour certains mousseux, le numéro de lot et la présence de sulfites. ces indications doivent être réunies dans le mêmes « champ visuel » sur la bouteille, de façon claire et visible.