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Strasbourg propose Whoosh, une application pour payer son stationnement depuis son smartphone

Depuis le mois de décembre, les strasbourgeois peuvent régler leur stationnement  depuis leur smartphone grâce à l’application Whoosh.
Déjà en place dans une trentaine de villes françaises dont Haguenau ou Besançon,  ce service vient compléter l’offre strasbourgeoise existante de paiement à l’horodateur par carte bancaire qui constitue déjà 40 à 45 % du paiement à Strasbourg, selon la municipalité.

Parcus, délégataire de la Ville de Strasbourg pour les 12 602 places sur la chaussée a choisi l’application Whoosh développée par la société Parkeon basée à Besançon. Parcus espère ainsi éviter la fraude et surtout diminuer la monnaie à collecter (collecte annuelle allégée de 10 tonnes lorsque les horodateurs ont accepté la carte bancaire). Parkeon prélèvera une commission d’environ 7 centimes, sur chaque ticket numérique généré.

Mode d’emploi
L’application est gratuite. Une fois l’application Whoosh téléchargée via Google Play ou Apple Store, l’utilisateur se crée un compte et enregistre son véhicule en renseignant sa plaque d’immatriculation. Il ne restera plus à l’utilisateur qu’à renseigner son numéro de carte bancaire dans l’application, après avoir choisi sa durée de stationnement.

Avantages
Pour l’utilisateur, plus besoin de monnaie ni même de se rendre jusqu’à l’horodateur.
L’utilisateur pourra allonger  la durée de son stationnement en cas de réunion ou déjeuner  prolongé.  De plus, l’application propose à ses utilisateurs, un historique des stationnements avec des justificatifs tout prêts en cas de besoin. Enfin, une notification prévient l’utilisateur 10 minutes avant la fin de son stationnement autorisé; ce qui évitera le stress d’une contravention éventuelle.
Le prix à payer pour garer un véhicule reste inchangé, et dépendra des zones habituelles. Dans une future version, les abonnés « résident » pourront également utiliser cette application.

Quant à la ville, cet outil lui donnera accès à certaines  données d’utilisation (horodateurs surutilisés ou délaissés, durées effectives des stationnements, etc.) ce qui lui permettra de faire un pas vers l’autonomisation du stationnement, prévu en 2018 par la municipalité actuelle.

L’équipe
UFC-Que Choisir du Bas-Rhin